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La maladie du bec et des plumes des psittacidés

QUELS OISEAUX SONT PLUS À RISQUES?

La maladie du bec et des plumes (Psittacine beak and feather disease) est causée par un Circovirus et affecte principalement les espèces en provenance de l’Australie et de l’Afrique, notamment les perruches ondulées, les cacatoès, les inséparables et les gris d’Afrique. Les éclectus et les loris sont également souvent affectés. Le virus peut affecter les oiseaux de tous les âges, mais les jeunes sont les plus à risque. La période d’incubation varie selon l’âge des individus. Chez les jeunes, la maladie se développe très rapidement, soit en 2 à 4 semaines. Chez les individus plus âgés, l’infection tend à être plus chronique et la période d’incubation varie de quelques mois à quelques années. Cependant, lorsque les signes cliniques apparaissent, l’espérance de vie est, en moyenne, de 6 à 12 mois.

TRANSMISSION

Les oiseaux infectés excrètent le virus dans l’environnement par l’intermédiaire de ses selles, de ses régurgitations/vomissements ou de ses poudres de plumes. Un oiseau peut s’infecter par ingestion du virus, mais également par inhalation (transmission par l’air). La transmission des parents à la progéniture semble également possible. Ce mode de transmission est présentement à l’étude. De plus, la transmission par contact indirect, c’est-à-dire par l’intermédiaire d’objet ou même par l’humain ayant été en contact avec un animal infecté est possible.

SIGNES CLINIQUES PATHOGÉNIE

Le virus induit une nécrose de l’épiderme basal ainsi qu’une nécrose, des caillots et des hémorragies au niveau de la pulpe de la plume. Ceci résulte en des plumes déformées, fragiles et qui tombent facilement. Le virus s’attaque également aux cellules germinales du bec, ce qui provoque sa nécrose.

  • Plumes rouges de distribution anormale chez les gris d’Afrique
  • Mue retardée
  • Plumage terne, plumes fragiles, effilochées plumes déformées
  • Perte anormale de plumes Peu/pas de poudre sur les plumes, démangeaisons
  • Hyperkératose/Élongation du bec (surtout chez les cacatoès).
  • Des fissures longitudinales peuvent éventuellement apparaître.
  • Nécrose du bec et de la muqueuse du palais.
  • Douleur au niveau du bec.
  • Léthargie Régurgitation

On retrouve également le virus au niveau du sang, où il s’attaque aux globules blancs et entraîne ainsi qu’une diminution du système immunitaire (immunosuppression). L’oiseau devient par conséquent très sensible aux différentes maladies et infections de toute sorte.

DÉTECTION DE LA MALADIE

Nous pouvons détecter le virus dans le sang par un test PCR (polymerase chain reaction), et ce même avant l’apparition des signes de maladie. Nous pouvons également effectuer le test avec une plume de sang dystrophique, cependant, ce test semble moins fiable que le premier. Tous ces tests doivent être faits en hôpital suivant un examen général de l’oiseau.

CONTRÔLE DE LA MALADIE

Puisqu’il n’existe pas de traitement précis pour la maladie et que la Maladie des Plumes et du Bec est fatale dans bien des cas, il faudrait idéalement tester tout nouvel oiseau pour la maladie, surtout si plusieurs oiseaux sont gardés à la maison, ou bien si l’oiseau a potentiellement des contacts avec d’autres oiseaux comme par exemple lors de pension ou de visite. Il est également recommandé d’effectuer le test PCR si l’origine de l’oiseau est indéterminée, douteuse ou à risque. Maintenez des mesures d’hygiène strictes pour éviter une importante contamination. Une désinfection de l’environnement est également primordiale. Un nettoyage complet doit être effectué avant toute désinfection. La stabilité environnementale de ce virus n’étant pas précisément connue, il est difficile de donner des recommandations précises. Cependant, les données que nous avons semblent indiquer qu’il est très résistant dans l’environnement et qu’il est tout aussi difficile de le détruire. Des solutions d’eau de javel à 10% ou de l’iode seraient efficaces. Beaucoup des autres désinfectants communs ne fonctionneraient pas. Il n’existe pas encore à ce jour de vaccin contre la maladie des plumes et du bec. Idéalement, la nourriture, les jouets et autres matériels ne devraient pas provenir d’un endroit où des oiseaux non-testés sont présents.

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